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La ministre Marghem présente au parlement les actions stratégiques prioritaires pour 2018 en matière de développement durable

Le mercredi 22 novembre, la ministre pour le Développement durable Marie-Christine Marghem a présenté sa note de politique Énergie, environnement et développement durable devant la Commission de la Santé publique de la Chambre des représentants. La note de politique trace les contours des priorités et des actions pour l’année à venir.

Les SDGs, fil rouge d’un monde plus durable

Les objectifs de développement durable (« Sustainable Development Goals » ou « SDGs » en anglais), déterminés en 2015 par les Nations Unies, résument le développement durable en 17 objectifs et 169 sous-objectifs. Les SDG reçoivent un écho à l’échelle mondiale et permettent aux autorités, aux organisations de la société civile et aux citoyens de trouver la voie vers un monde plus durable à l’horizon 2030. L’une des principales priorités du développement durable consiste dès lors en l’introduction et l’intégration des SDG dans l’ADN des pouvoirs publics, des entreprises et du grand public. La Belgique a déjà posé les premiers jalons qui y mèneront et ce, en rédigeant une National Voluntary Review et une GAP analysis.

Des autorités responsables d’un point de vue sociétal en exemple

Des autorités et des entreprises responsables d’un point de vue sociétal constituent les fondements d’une société durable. Ces rapports exposent les mesures que prend actuellement la Belgique dans le but de concrétiser les objectifs de développement durable. La GAP analysis va plus loin et étudie également comment améliorer l’actuelle politique fédérale pour encore davantage l’aligner sur les SDG. En 2018, forts de ces résultats, nous étudierons quelles actions et mesures le gouvernement actuel, à court terme, et le prochain gouvernement, à long terme, pourront prendre en vue de rendre la Belgique plus durable. Par ailleurs, en 2018, six nouvelles « SDG Voices » se feront entendre afin de sensibiliser le grand public aux SDG. Enfin, à la demande de l’IFDD, l’Antwerp management school se penche sur l’élaboration d’un baromètre des SDGs. Cet outil en ligne doit aider les entreprises à intégrer les SDG dans leur quotidien.

En 2017, la Belgique a une nouvelle fois revu sa vision de la responsabilité sociétale et l’a coulée dans un nouveau plan d’action « Entreprises et Droits de l’Homme ». En 2018, la Commission interdépartementale pour le Développement durable fera pour la première fois rapport quant à la réussite ou non des actions de ce plan. Les autorités assument elles aussi pleinement leur fonction d’exemple. Premièrement, il reste primordial que les services publics procèdent à l’analyse de leur impact sur la société et, sur cette base, qu’ils prennent des décisions durables. Pour ce faire, il est crucial de bien déterminer la matérialité, en concertation avec toutes les parties prenantes. Dans ce cadre, l’IFDD lance un projet pilote visant à accompagner les services publics tout au long de ce processus. Le but final étant que les pouvoirs publics déterminent tous les deux ans leur matérialité dans un rapport de durabilité. Nous encourageons également de telles initiatives en dehors de la sphère publique et soutenons le Prix du meilleur rapport de durabilité. Deuxièmement, en 2018, nous débuterons les évaluations et les enquêtes relatives à la durabilité de nos propres chaînes de production. Les résultats, recommandations en réaction aux points problématiques et défis constatés seront intégrés dans le guide des achats durables.

Mégatendances : un monde en mutation

Les « mégatrends » sont des changements et évolutions conséquents qui s’imposent en général à l’échelle mondiale, qui sont déterminants pour notre avenir et qui ont d’importantes répercussions sur l’environnement, la société et l’économie. C’est pourquoi l’IFDD tient à l’œil plusieurs de ces mégatendances et étudie leur impact potentiel sur le développement durable, les SDGs et notre vision à long terme du développement durable. Nos collaborateurs stratégiques se penchent en interne sur la « croissance démographique », le « big data » et la « hausse de la demande en énergie ». À la demande de l’IFDD, une organisation externe analyse la « pénurie croissante des matières premières ».

Vous trouverez ici la note de politique dans son intégralité.